Maria Sharapova, la recordwoman russe

A 27 ans, Maria Sharapova a accumulé les records. Première russe à avoir atteint les sommets du tennis mondial, elle s’est hissée très jeune aux premiers rangs du classement WTA. Joueuse remarquable en attaque et femme séduisante, elle a été déclarée à 2 reprises sportive la mieux payée du monde.

Une enfant prometteuse

Née en 1987 en Russie après l’immigration de ses parents d’origine biélorusse, Maria Sharapova se voit offrir sa première raquette à l’âge de 4 ans. C’est Iouri Ioudkine qui l’initiera au tennis. Elle aura très jeune l’occasion de participer à une manifestation sportive lors de laquelle Martina Navratilova échange quelques balles avec la jeune Maria. La championne d’alors identifie chez Maria un fort potentiel, et conseille à son père de l’envoyer aux Etats-Unis suivre l’entrainement de Nick Bollettieri. En 1995, à l’âge de 9 ans et après avoir suivi ses premiers cours en Floride, Maria est sponsorisée par IMG, qui finance sa scolarité à l’académie où elle est suivie par Robert Lansdorp. Ambidextre, elle a joué de la main gauche jusqu’à 11 ans. Elle devient professionnelle en 2001, alors âgée de 14 ans.

Des débuts professionnels éclatants

Après 2 ans d’apprentissage, elle remporte à 16 ans ses premiers tournois, à Tokyo et Québec ; elle confirmera l’année suivante en gagnant de nouveau à Tokyo, puis à Séoul et Birmingham. Ces performances la hissent au 13e rang mondial dès 2004. C’est à partir de ce moment que sa carrière commence à enregistrer les records : à l’été 2004, elle devient, à un peu plus de 17 ans, la 3e plus jeune joueuse de l’histoire à remporter Wimbledon. Avec ses autres victoires sur des tournois de moyenne classe, elle finira l’année au 3e rang WTA.

La confirmation d’une grande star du tennis

En août 2005, Maria Sharapova devient la première femme russe à atteindre le sommet du classement mondial. S’ensuivent 2 victoires en Grand Chelem : en 2006 à l’US Open puis en 2008 à l’Open d’Australie. En parallèle de ses exploits sportifs, elle enchaîne les contrats publicitaires avec de grandes marques, et joue de son physique avenant dans les magazines. En 2009 et 2010, ses résultats sont ternis par des problèmes à l’épaule. Ce qui ne l’empêchera pas de revenir en force dès 2011, ne perdant à Wimbledon qu’en finale, et reprenant la 1e place mondiale dès 2012 – année où elle remporte Roland Garros. C’est la première russe à s’être imposée sur les 4 tournois du Grand Chelem.